Frank Alamo : Son mariage secret avec Claudy, une union réalisée peu de temps avant sa mort

Il a concrétisé sa belle et longue histoire d'amour. Un peu à la dernière minute. Sans vraiment le savoir. Pendant près de trente ans, Frank Alamo - Jean-François Raymond Grandin de son vrai nom - a tendrement aimé sa Claudy. Amoureux depuis si longtemps, ils s'étaient même mariés en secret... mais n'avaient malheureusement vécu en tant que mari et femme que quelques mois. Le 11 octobre 2012, le célèbre interprète du tube Biche oh ma biche a succombé à la maladie de Charcot, une sclérose en plaques amyotrophique qui le rongeait, la veille de l'anniversaire de ses 71 ans.

C'était un moment que nous voulions vivre dans la stricte intimité

Il allait souffler ses bougies entouré de ses proches mais également célébrer une jolie occasion avec sa Claudy. Malheureusement, la mort les a séparés bien plus tôt que prévu. "Après une vie commune de vingt-huit ans nous avons scellé notre union le 25 octobre 2011. Nous aurions donc dû fêter nos noces de coton dans quelques jours, révélait-elle dans les pages de France Dimanche, peu de temps après le décès du chanteur. C'était un moment que nous voulions vivre dans la stricte intimité. J'ai fait venir madame le maire, nous avons échangé nos alliances et mangé à la maison, et seuls nos témoins étaient présents. Ce jour-là, Frank était radieux."

Sa seule façon de communiquer avec moi était en clignant des yeux

Sans parler de dernière volonté, Frank Alamo tenait absolument à s'unir à Claudy avant que ne sonne cette fin inévitable. Il voulait que sa compagne porte officiellement son nom avant qu'il "ne parte" vers d'autres horizons. Après avoir réalisé son rêve, Frank Alamo a peu à peu décliné, jusqu'à succomber aux symptômes de sa sclérose en plaques amyotrophique, le 11 octobre 2012. Jusqu'au bout, il aura reçu l'amour, le soutien et la force de sa tendre épouse. "Les derniers jours de sa vie, sa seule façon de communiquer avec moi était en clignant des yeux, racontait Claudy dans les pages d'Ici Paris. Je lui disais de se laisser aller, que le paradis l'attendait..."